Ça recommence ou ça continue ?
Rédigé par admin - -
Circulez, il n'y a rien à voir !
Après plusieurs nouvelles semaines de balade en bateau avec les hôpitaux de Luchon en vedette, la présente escale est comme vous les savez le centre Hospitalier Comminges Pyrénées à Saint Gaudens où est toujours alité ma mère dans l'attente que le problème que vous savez soit résolu.
ATTENTION: Note importante en milieu de page (rectificatif)
Rappelons que les deux établissements ont la même direction et que, si l'équipe médicale du service médecine de St Go semblait faire des efforts pour comprendre ce qu'il se passe et avait réussi à m'amadouer à calmer mes ardeurs épistolaires publiques, ces bonnes résolutions n'ont pas tenue avec le temps et il apparaît depuis hier que le navire est toujours en train de voguer dans le brouillard.
Dans mon dernier billet, j'ai épargné cette équipe en ne citant aucun noms car j'ai cru à cette apparente bonne volonté, mais ce qui va suivre va vous éclairer sur le comment "on" essaye de gérer le problème et "on" continue à tenir à l'écart la famille en distillant de fausses informations ou pas d'informations du tout.
Après avoir sans succès tenté hier de savoir où nous en étions (les intervenants étant en maladie ou congé opportuns), je viens d'avoir une houleuse conversation téléphonique avec Mme Bompart Cadre de santé du service qui "héberge" actuellement ma maman et ses affirmations différaient singulièrement avec celle de l'assistante sociale Mme Tormo en charge du dossier. Tiens, y aurait-il aussi à Saint Gaudens des "problèmes de communication" ?
Pour reprendre le fil de cette histoire, sachons qu'il était convenu avec le médecin gériatre Mme Gayon que dans l'attente d'une solution définitive, le dossier de financement et d'admission à la maison de retraite de Barbazan serait relancé et que je serai mis en contact avec l'assistante sociale pour étudier les éventualités inhérentes à la sortie de ma mère de leur service.
L'équipe médicale avait évoqué plusieurs possibilités alternatives à l'EPHAD dont le retour à domicile avec aide, l'hospitalisation à domicile, et dans tous les cas une admission en soin de suite pour trois semaines au centre de réadaptation de Saint Gaudens ou ailleurs selon les places disponibles.
Seulement, trois semaines sont passées, ma mère est toujours alitée dans le service alors qu'au dire de tout le monde elle va bien et, quand je demande pourquoi elle est toujours là, "on" me répond évasivement sans me donner d'autres précisions.
La sociale raconte qu'il n'y a pas de dossier puisqu'il est déjà constitué et sur le bureau de l'EPHAD de Barbazan et la cadre de service prétend quelques heures après que le dossier est en cours et qu'ils doivent me rencontrer pour que je leur fournisse les pièces. Cherchez l'erreur d'autant plus qu'il était convenu avec le directeur du CRF de Luchon qu'on me remettrait ce dossier dont je n'ai jamais vu la couleur et que la gériatre avisée devait le faire rapatrier en interne par les services.
Est-il top-secret ce dossier de financement concernant la famille ?
Aujourd'hui, il semble que personne ne sache où et dans quel état il est, mais mes deux interlocutrices sont d'accord pour dire que ma mère sera dirigée vers l'EPHAD susnommé alors qu'il est de notoriété publique que cet établissement doute un peu de la régularité de cette opération puisqu'il a déjà "différé" une fois ladite admission.
Notons encore que ma maman n'a jamais voulu visiter cet établissement (pas plus d'ailleurs qu'aucun autre) et que selon l'assistante sociale, la décision finale ne serait même pas prise par ma mère qui s'inquiète à juste titre d'un financement qu'elle ne peut assumer.
Là où cela devient intéressant, c'est que la Cadre du service Mme Bompart me "laisse entendre" que sa patiente "n'est pas apte à rejoindre son domicile" mais ne veut fournir aucun document officialisant cette assertion.
Tiens, nous avons entendu le même discours à Luchon et l'histoire se répète d'où ce billet et, quand je fais remarquer à Mme Bompart que ma mère était "apte" il y a trois semaines à rentrer chez elle puisque le CRF de Luchon l'y a renvoyé, Madame s’énerve et fini par me raccrocher au nez ce qui est fort étonnant de la part de quelqu'un qui est sensée aider à gérer la souffrance des membres d'une famille malmenée.
Elle n'a pas voulu me dire si l'état de ma mère avait empiré et cette histoire ressemble une fois de plus à un foutage de gueul**.
Mais où est donc le fin mot de l'histoire.
Ce que la cadre de service ne m'a pas dit car ne sachant sans doute pas que je j'avais déjà l'information, c'est que la semaine dernière, suite à la demande de mise sous tutelle émanant des hôpitaux de Luchon bien qu'ils aient fait signer cette demande par la petite vieille, le médecin spécialiste mandaté à cet effet a visité ma maman et quelque jours après, la juge des tutelles est entrée dans la danse. Ces gens attendraient-ils tout simplement la décision du juge pour forcer un peu la main à la famille ?
Ce qu'il s’est passé à Luchon se renouvelle ici et il va falloir comprendre si ils font cela pour "protéger leurs collègues" ou s'ils ont une autre raison. Dans tous les cas, ils se sont fichu de moi. :-//
Pour en revenir à cette histoire de demande de tutelle, ma maman étant à leurs dires "capable de prendre ses décision et libre psychologiquement de le faire" (sic), on peut se demander pourquoi cette embrouille qui n'est justifiée en rien si ce n'est que la vielle dame "voudrait se protéger de ses enfants qui ne s'entendent pas", et on peut se demander où tout ce petit monde est allé pécher cette information. Pour info, je viens de passer une semaine chez ma soeur et personne n'a étripé personne. Lol !
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Note du 23 mars 2015
A la suite d'une menace de plainte en diffamation de la part du centre Hospitalier Comminges Pyrénées à Saint Gaudens, nous avons retiré trois paragraphes de cette page, non que nous cédions à quelconques pressions, mais parce que plusieurs procédures étant en cours, nous sommes soumis à un devoir de réserve et que nous désirons comme tout le monde une juste et rapide résolution du conflit qui nous oppose.
La sauvegarde de ma maman toujours retenue sur un lit d'hôpital en attendant la résolution du problème que vous savez étant primordiale, nous avons choisi de "lâcher du lest" et donner une chance à tous les intervenants de cette histoire de pouvoir dialoguer sans rajouter des éléments qui nous emmènerait très (trop) loin.
Je remercie ici mon conseil Maître Rettig et la gendarmerie de Luchon pour avoir su avec beaucoup de tact (et de patience) me faire comprendre que l'urgent était de régler la présente situation. Les comptes se régleront après.
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En tout cas, j'invite le personnel de ce centre à avoir un peu plus de respect pour les gens en souffrance, et je pense que si l'équipe médicale en charge de ma maman ne veut pas se poser la question du pourquoi cette dernière "ne veut plus retourner chez elle" et quelle est la source réelle de ses maux.
Peut-être ne se posent-ils pas cette question ce qui serait un comble pour des soignants mais essayer d’endormir ceux qui se la posent n'est pas très juste car involontairement ils multiplient ainsi les victimes.
De médicale, cette affaire est devenue judiciaire et l'hôpital de Saint Gaudens vient de s'inviter aux débats.
Dernière minute : Je viens d'avoir un contact avec le directeur de l'EPHAD de Barbazan qui me confirme avoir bien reçu une demande d'admission de l'assistante sociale Mme Tormo ce qui met à mal la volonté affichée de coopération de l'équipe médicale avec la famille.
On agit, on impose et on discute après. Même quand, aux dires du directeur, le dossier n'est pas clair ou pas finalisé.
Belle mentalité de la part des soignants ! :-//