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Témoignage Mamie en direction du juge de la Cour d'Appel de Toulouse

Rédigé par admin - -

Voici la lettre signée par notre mère quand elle a fait un recours contre le premier jugement en Cour d'Appel de Toulouse mais dont il n'a pas été tenu compte.

Objet : Témoignage à valoir à qui de droit
Affaire : **********
Cabinet 1
Tribunal d'instance de St Gaudens

Jugement Curatelle renforcée avec désignation de mandataire judiciaire à la protection des majeurs

Née le : 10 novembre 19924
à ****** (32)


En prenant connaissance du jugement du 02 Juin 2015 du juge des tutelles, je suis surprise de constater  que ce qui est écrit ne correspond pas à ma volonté et que certains de mes propos ont été déformés pendant l'instruction de mon dossier.

Il y est écrit que "Il ressort de l'audition de Mme X que celle-ci a formulé de façon réitérée devant plusieurs intervenants différents son angoisse de réintégrer son domicile s'y sentant seule et son souhait d'intégrer une maison de retraite."

Ce n’est pas la réalité car j'étais  aidé à mon domicile par mon fils Jack qui est venu il y a quatre ans  s'installer prés de chez moi pour m'assister dans ma vieillesse en m'aidant dans les taches courantes de la vie, en m'apportant toute l'aide dont je pourrais avoir besoin et nous n'avons jamais rencontré de problème. Les services sociaux étaient informés de cette situation.

De plus, mon angoisse ne venait pas de là mais du fait que ma famille a été écarté des décisions et qu'on leur ait dit que je ne voulais plus d'eux ce qui a temporairement a provoqué un problème mais ils sont toujours là autour de moi car ils n'ont pas voulu croire que je reniais ma famille.

Pour la maison de retraite, il était convenu  avec mes enfants que je n'en rejoindrai une que si je ne pouvais plus faire autrement le plus tard possible car je ne voulais pas y aller, et c’est sur l'incitation des services sociaux que j'ai finalement accepté de signer les papiers bien que je n'ai pas les moyens de la payer et ne voulant pas causer de tords à mes enfants.

« Malgré le réel soucis de ses enfants, il apparaît au travers des auditions des uns et des autres que les volontés de Mme X ne sont pas entendues et que des tensions entre les enfants constituent un des éléments de fragilité. »

Ce n’est pas la réalité ce je n'ai aucune dissensions avec mes enfants surtout pas en ce qui concerne mon admission en maison de retraite d'autant plus que cette décision n'a jamais été d'actualité sinon imposée par le personnel de l'hôpital qui a cherché leur imposer mon admission sans les associer au choix de l'établissement ni au financement l'hébergement.

Les tensions et mon anxiété viennent aussi de là d'autant plus qu'ils leur ont fait croire que je ne voulais plus qu'ils s'occupent de moi comme en témoigne ce passage du jugement…

« Lors de son audition, Mme xxx n'a pas souhaité la désignation d'un de ses enfants pour la gestion des ses affaires, désignation à laquelle elle n'avait pas non plus procédé conventionnellement  par la mise en œuvre d'une procuration à l'un ou à l'autre.» 

Mes enfants ont toute ma confiance en particulier mon fils Jack pour qui j'ai signé à deux reprise un formulaire de personne de confiance et autorisé à consulter mon dossier médical ainsi qu'à mon médecin traitant le Dr Thuron de Luchon et, si il n'avait pas de procuration sur mes comptes, c’est parce que j'ai toujours géré moi-même mon argent et il n'en était nul besoin.

Jack m'a toujours aidé à régler mes affaires quand j'en ais eu besoin et ma volonté est que  cela continue comme cela car il le fait très bien.

A propos des « dissensions familiales » concernant le bien immeuble à Montauban de Luchon qui est ma résidence principale, elles ne peuvent exister car cette maison appartient en nue propriété à ma fille XXX et j'en suis personnellement l’usufruitière.

Le partage ayant été fait au décès de mon époux il y a très longtemps, les deux autres enfants Joëlle et Jack n'ont aucun intérêts par rapport à cette maison et le seul désaccord qu 'il peut y avoir à ce propos est qu'ils préfèrent que cette maison ne soit pas vendue par leur aînée pour que je puisse y retourner au cas où je ne me plairais pas en maison de retraite ce que je souhaite également d'autant plus que j'y ais toute ma vie et tous mes souvenirs.

De plus, quand j'aurai dépensé toutes mes économies et plus de moyens de payer l'EHPAD, je pourrais y retourner et c’est très important pour moi car je ne désire pas que mes biens propres soient vendus.

Au vue du jugement, je sais maintenant ce qu'est une curatelle renforcée ce que personne ne m'a vraiment expliqué quand on m'a fait signer les papier demandant une mesure de protection.
J'étais à cette époque affaiblie par un  traitement médical à l'hôpital et n'avait pas la moindre idée de ce que cela voulait dire si ce n’est « qu'on allait s'occuper de moi »  et « me faciliter l'admission en maison de retraite » ce que j'aurai pu faire toute seule avec l'aide de mes enfants si tel en avait été mon désir.

Cette mesure a écarté mes enfants de mon affection et de l'aide qu'ils m'apportent tous les trois chacun à sa façon (Joëlle et Josiane m'appellent tous les jours et Jack est très présent à mes cotés) et je déclare n'avoir besoin de personne à part eux pour m'aider dans mon quotidien.

Si je désire pour le moment rester en maison de retraite pour rétablir ma santé très éprouvé par cette histoire de demande de protection juridique qui n'était pas de mon fait, je veux conserver l'usufruit de ma maison et mes souvenirs au cas où je décide d'y retourner et je demande la levée de cette curatelle ou un allégement et qu'il soit tenu compte de la préférence familiale pour accompagner cette mesure.

Fait à Carbone le Lundi 08 Juin 2015 pour valoir à qui de droit

Mathilde ****** veuve *******

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