Hôpitaux de Luchon

Embrouilles au sein des hôpitaux de Luchon 31110

Un juge des tutelles et un Procureur

Rédigé par admin - -

Pour le juge des tutelles c'était hier matin et dans ce billet je ne risque pas de trahir le secret de l'instruction puisqu'il ne nous a précisé que ce que nous savions déjà ou presque et ne nous a pas dit ce que nous voulions savoir.

Bon, le droit de savoir ou pas le droit, nous n'allons pas en faire un roman et de toutes façons, je ne me faisais pas vraiment d'illusions car je présumais déjà que je n'aurais pas droit au chapitre bien que je l'espérasse un peu.

Tout a commencé par les mondanités, l'information (excellente d'ailleurs), les banalités d'usage, et ma soeur et moi avons posé les question auxquelles le juge a répondu volontiers sauf quand nous sommes passé à l'essentiel c'est à dire sur le devenir de la maison d'habitation de notre mère que nous craignions être vendue la privant de logement de replis si elle ne se plaisait pas en maison de retraite. La mamie pourrait-elle garder son usufruit ?

Mes lecteurs assidus et tous ceux qui ont trempé dans cette affaire savent comme la question me tenait à coeur soupçonnant que toute cette histoire n'a été montée que pour chasser ma maman de sa demeure et, comme par hasard, l'aînée de la fratrie (nue-propriétaire de l'objet convoité),  bien qu'aussi convoquée s’est faite porter pale et ne participait pas à l'audience ce qui n'a pas eu l'air de choquer le juge des tutelles qui a embrayé sur le principal.

Tout d'abord, la juge pense qu'une tutelle est une mesure un peu lourde pour le cas de ma mère ce qui nous rassure et nous donne espoir, mais nous avons vite déchanté quand, après nous avoir demandé si nous désirions assurer la protection de curatelle renforcée en faveur de notre maman, la juge nous annonce qu'elle en nous demande notre avis que parce qu'elle y est légalement obligée et "que ce n'est pas le désir de ma mère qui souhaite qu'aucun de ses enfants ne soient les curateurs".

Autrement dit, elle nous confirme enfin de vive voix que nous, les enfants, ne sommes plus les bienvenus dans la vie et le devenir de notre mère et, coupant court à nos tentatives de demande d’explications comme il semblerait qu'elle en ait le droit, nous cloue le bec sans autres façons pensant sans doute que nous ne saurons sans doute jamais ce que notre maman nous reprocherait et pourquoi elle aurait demandé "elle même" cette protection.  

A ce propos, à la question de savoir qui a en fait en réalité demandé cette mesure, il nous est répondu que c'est le Procureur et, sur mon insistance parce que je trouve la réponse un peu légère, la juge précise que c'est "sur un signalement" que le Parquet est intervenu.

Et le signalement de qui ? "On" nous a toujours affirmé que c'était notre mère qui avait demandé une tutelle. 

Là, motus et bouche cousu, nous n'avons pas non plus le droit de savoir, et nous comprenons que ma maman n'est pas la seule à être "protégée" dans cette histoire mais je n'ai rien à dire car dans ces histoires de tutelles, c'est comme cela que ça se passe et vous savez que je n'ai rien inventé.

Par contre, sans que nous ne lui demandions rien à ce sujet, la juge nous précise "qu'elle sait pourquoi notre mère ne veut plus rentrer chez elle mais qu'elle ne le dira pas". Le secret dont on parle tant depuis quatre mois est bien gardé et ça commence à se gâter quand j'insiste (ainsi que mon avocat qui n'obtiendra pas lui non plus de réponse) sur le devenir du logement de maman sans lequel elle ne pourrait plus revenir si le juge des tutelles autorisait la ventede son lieu de vie malgré l'usufruit qui la protège.

Je précise donc qu'en fait nous soupçonnons que cette maison soit déjà vendue (ou du moins le projet bien avancé) et Madame la juge des tutelle m'a montré la porte en me disant que si je voulais je pouvais m'en aller ce que j'ai fait en la remerciant poliment de m'en avoir donné l'autorisation. 

Je croyais pourtant qu'une audience servait à éclaircir un débat permettant à un juge de prendre sereinement une grave décision mais sur ce coup, ledit juge n'avait que des choses à nous dire et a catégoriquement refusé d'entendre ce que nous aurions pu avoir à formuler et du même coup les éléments qui auraient pu l'éclairer davantage se contentant d'un dossier "à charge" qui lui suffit pour trancher

Pourtant, nous avions tous dans nos sacoches copie des deux lettres rédigées par ma mère lui étant destinées qui disaient pour la première datée  du  19 Avril 2015

"Je soussigné Mme (la mamie) déclare n'avoir jamais voulu écarter mes enfants (le fils) et (la cadette). Je n'avais pas compris ce qu'était une tutelle.
Je n'ai jamais demandé une tutelle pour m protéger de (le fils) et (la cadette)"


[Note] Bizarrement, elle ne mentionne pas l’aînée nue propriétaire et étrangement absente du moins visible tout au long du débat depuis quatre mois.

Et pour l'autre datée de de la veille...

" Je voudrais rentrer chez moi mais je ne suis pas prête pour le moment. Je ne veux pas que ma maison soit vendue.
J'ai besoin d'aide pour encore un certain temps. J'ai besoin aussi de mes trois enfants dans ma vie.

Je ne me vois pas finir ma vie dans une maison de retraite.
Je veux que tout reste chez moi à m'attendre." 
[lire :"mes affaires dans ma maison"].

Je ne sais pas dans quelles conditions ces lettres ont été écrites de la main de ma mère et si ma soeur cadette,  a mis devant tous les autres résidents de l'EHPAD un couteau sous la gorge de  Maman pour lui extorquer ces missives car je n'étais pas là,

Par contre, et cela ne figurait sans doute pas dans le dossier, ma mère disait à divers spécialistes (psychologue et médecin gériatre) des deux hôpitaux concernés qu'elle avait été "incitée" à faire cette démarche de demande de tutelle par Madame Doste du service social du CRF Luchon et qu'elle voulait que je continue à m'occuper d'elle. Elle avait d'ailleurs à l'époque signée les formulaires de désignation de personne de confiance en ma faveur ce qui n'est tout de même pas rien. :-//

Il semble que Madame la juge n'ait pas eu non plus connaissance de mes courrier à cette même Madame Doste puis à sa hiérarchie bien que copies aient été jointe à ma plainte pour abus de faiblesse auprès du procureur, et il est certain qu'elle ait lue cette plainte puisque ma soeur en a joint un exemplaire il y a plusieurs semaines à son propre courrier qui s'inquiétait  de cette fort peu claire situation.

Mon avocat ayant laissé copie de ces deux autres appels au secours de ma maman au juge à la fin de l'audience, je ne doute pas que la juge complétera son dossier et se demandera si la mamie souhaite vraiment être écartée de ses immondes enfants et dans tous les cas se persuadera de ce que personne ne veut entendre, c'est à dire que ma mère est fragile et très vulnérable et qu'on peut lui faire signer n'importe quoi n'importe quand.

Certains membres du personel hospitalier y compris. :-//

Ceci pourrait aussi encourager le Procureur à instruire ma plainte (dont personne ne veut non plus parler) et à chercher si, après des soupçons de présumée maltraitance et suspicion de tentative de spoliation de l'usufruit , il n'y aurait pas eu quelque part aussi une extorsion de signature et un gâchis effroyable quand à la relation parents/enfants et la destruction d'une petite vieille et de sa famille.

Ce même Procureur, après une première rencontre ratée parce qu'il lui manquait des pièces concernant une présumée "diffamation envers un fonctionnaire, un dépositaire de l'autorité publique ou un citoyen chargé d'un service public" dont se serait rendu coupable le blog que vous lisez en ce moment, m'a envoyé une convocation pour le 06 Mai 2015 afin de me faire un rappel à la loi.

Si je comprends bien que quelques article de loi sanctionnent la diffamation envers un fonctionnaire passible d'une condamnation qui peut en effaroucher certains, j'aurai envie de lui répondre qu'un fonctionnaire n'est pas lui non plus au dessus des lois et que de la présumée diffamation en question doit être caractérisée et que c'est à un tribunal de décider si elle est constituée ou pas.

Pour ma part, je n'ai pas l’impression de diffamer qui que ce soit en racontant des faits avérés et un fonctionnaire , a nous le savons des devoirs, informer honnêtement, respecter cette loi comme les autres, et je suis persuadé qu'il y a dans cette affaire d'autres présumés coupables qui ont besoin aussi d'un rappel à la loi.

En ce qui me concerne, , il semblerait que dans cette histoire je sois plus à plaindre qu'à blâmer alors que certains de ceux qui m'accusent sont plus à blâmer qu'à plaindre.

Le tribunal tranchera. :-//

Quand au très curieux comportement de ma mère depuis qu'elle est entrée à l'hôpital qui dit des trucs aux uns et le contraire à d'autres, il apparaît qu'elle pourrait avoir une double personnalité temporaire et, certains éléments du rapport du spécialiste préalable à sa mise sous protection contredisant singulièrement les observations de certains médecins impliqués dans cette histoires, depuis hier est apparu un nouveau couac qui va peut-être encore  intriguer certains des visiteurs de ce blog qui suivent cette histoire avec fidélité.

Je vous salue tous au passage. :)

Ce fameux rapport médical ne parlant pas pour Maman de bipolarité que je sache, il va falloir aller chercher ailleurs l'explication de toute cette histoire et c'est à vous, Mesdames et Messieurs de la Justice, à qui j'ai demandé d'enquêter.

Vous avez (à ma conaissance) hésité à le faire jusqu'à maintenant mais, ma mère étant désormais à l'abri dans un EHPAD à défaut de bien mieux et toujours entourée de ses trois enfants quoi qu'en pensent, le souhaitent ou le disent certains, il va vous falloir y aller et pendre quelques lampistes  C'est désormais trop tard pour reculer.

"Ils" nous ont fait du mal et il va falloir que certains assument les dérapages et dédommagent le préjudice fonctionnaires ou pas.

Après la visite ratée au juge des tutelles qui m'a rassuré au moins sur un point, mon combat prend désormais une autre tournure.

Vous pouvez commencer la visite ici.

Merci pour votre attention. :)

Jack Paloque-Berges

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